


Les vergers du Mourgon - du nom du ruisseau qui les traverse - sont le lieu où poussent les nombreuses variétés de fruits proposées par le Vieux Pointet, le domaine de Laurent. Ils prennent place au cœur du triangle d'or des vergers du Sud-Est, circonscrit entre Cavaillon, Caumont-sur-Durance et L’Isle-sur-la-Sorgue, dans le Vaucluse. Ici, la plaine de la Durance étend son sol argilo-limoneux sous un climat chargé de soleil, qui donne des fruits plus savoureux et plus sucrés. Le mistral, en séchant les vergers, évite certaines maladies et contribue à rendre idéales des conditions de pousse qui font depuis des siècles de cette région l'un des bassins arboricoles les plus favorables d'Europe.
Une quarantaine de variétés, de très précoces comme de très tardives, permettent d'échelonner la récolte. Autour du 15 juin commence le temps des prunes, qui s'achève en septembre avec l'Angeleno. À la manivelle, Laurent remonte les filets de protection pour attaquer la cueillette. « Il faut être précis : à deux ou trois jours près, la prune est différente. » Puis mi-juillet vient celui des poires. Grosses, fermes, les Selena pendent en goutte d'eau cuivrée. Elles empruntent leur nom à la déesse grecque de la Lune. Arrivé devant elles, l'arboriculteur devient songeur. « Cette variété est un mystère. Certains arbres, certaines branches produisent, d'autres non. Impossible de comprendre pourquoi. Cela fait dix ans qu'on y travaille.
Mais elle est tellement bonne qu'on cherche des solutions. Et on les trouvera ! » Ramassée à maturité, la Selena devient blette en deux jours. Mais cueillie au bon moment et affinée de un à trois mois, elle est succulente naturellement, même en janvier. L'affinage est fait sur place, et les poires ne quittent le domaine qu'à parfaite maturité. Au 1er août enfin commence la cueillette des pommes. Les dernières Pink seront ramassées jusqu'au 1er décembre.
Laurent travaille avec son frère Sylvain. Les deux pères de famille ont construit leur maison au cœur des vergers, pour contrôler l'arrosage, lutter contre le gel d'avril, surveiller les fruits. Laurent est homme de défi. La jeune quarantaine, il a le regard d'un noir perçant, l'œil de celui qui décide vite et juste. C'est ce qu'il a fait à 22 ans, lorsqu'il a fallu rapidement reprendre l'exploitation familiale. Néophyte dans la culture des fruits, il s'est auto-formé et a décidé le passage en "bio" sans passer par la case "agriculture raisonnée". « La bio était pour moi une évidence. J'avais le moyen, grâce à l'agriculture, d'améliorer la santé des gens et l'environnement. » Dès 2000, il plante ses premiers pommiers en bio, suivis de poiriers et de pruniers. Son petit frère le rejoint en 2008. « À deux, on est deux fois plus percutants ! Nous partageons le goût des challenges. Comme de partir sans préparation faire un marathon. Ou de monter un atelier de méthanisation produisant, grâce aux fruits pourris, de l'électricité revendue à EDF, et de la chaleur permettant la pousse sous serre de mangues et de fruits de la passion. »
Laurent s'est fait des alliés des animaux, mais également des végétaux. Les cyprès et peupliers brisent la force du Mistral. Il a planté des haies de biodiversité (laurier, noisetier, arbre de Judée, sureau noir...) pour abriter des auxiliaires, prédateurs des nuisibles. « Cela permet un équilibre dans les vergers. Je préfère subir un peu de pucerons, car si je les élimine je n'ai plus de coccinelles qui mangent les araignées sur les feuilles. Il faut accepter de perdre un peu pour ne pas tout perdre. » Aucun pesticide n'approche ses fruits, ni pendant la pousse, ni après la collecte. Le compost et le fumier qu'il prend pour seuls engrais proviennent d'éleveurs bio locaux.
Comme des voiles de baldaquins, des filets blancs, élégants, prémunissent les fruits des attaques des carpocapses. Enfin des capteurs placés sur les troncs d'arbres permettent de ne prélever dans la nappe phréatique que la quantité d'eau dont la plante a besoin. « Dans ce métier, on peut innover tout le temps, c'est ce qui me plaît le plus. Mon frère et moi sommes agriculteurs-entrepreneurs. Le jour où je n'ai plus de projet, je fais une dépression ! », conclut-il en riant.
Quelques arpents de vigne de raisin noir et blanc lui donnent raison. Les deux frères se sont lancés dans un nouveau challenge. Depuis 2018 ils se préparent au lancement de leur vin. De quelle nature ? « Nous essayons de nous différencier. Le simple, tout le monde peut le faire. Nous cherchons ce qui est plus compliqué. Mais c'est encore un secret ! »
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Pomme Golden Bio du Vaucluse
Calibre 75/80
Colis de 4kg
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Pomme Gala Bio du Vaucluse
Calibre 75/80
Colis de 4kg
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