


Le village fait partie de l'une des cinq régions (Bethalgad, Ramnagar, Kotabagh, Bahraich et Bhinga) qui se sont mobilisées, avec notre partenaire la société Reismühle Brunnen, autour d'un projet ambitieux. L'objectif est de pérenniser l'approvisionnement de riz bio tout en améliorant les conditions de vie des petits paysans et en préservant les structures traditionnelles.
Car même dans les endroits les plus reculés du pays, l'agriculture prend le chemin de l'industrialisation. Ailleurs, dans d'autres régions, de nombreux paysans utilisent des variétés génétiquement modifiées, des engrais de synthèse et des pesticides dans l'espoir d'augmenter leurs revenus. Souvent, malheureusement, c'est l'inverse qui les attend: ils tombent dans la spirale de l'endettement, et aux problèmes matériels viennent s'ajouter des problèmes de santé causés par les pesticides.
C'est justement là qu'intervient Reismühle Brunnen en jouant la carte du bio et du commerce équitable. La reconversion à la culture biologique permet aux paysans d'obtenir sur le marché un prix jusqu'à 20% supérieur à celui du riz conventionnel. Mais ce n'est pas tout: les paysans bénéficient, par ailleurs, de formations qui leur fournissent le savoir-faire nécessaire pour améliorer leurs récoltes de façon écologique.
Il leur apprend aussi qu'il est plus efficace de repiquer les plants de riz individuellement, en les plaçant à une distance plus grande les uns des autres, et qu'il vaut mieux irriguer les champs de façon ciblée, en fonction des besoins, plutôt que de les inonder en permanence. Les plantes développent ainsi des racines plus vigoureuses et le sol devient plus dense. Sans compter que cela permet d'économiser de l'eau, de limiter les maladies et de réduire les attaques parasitaires.
Le fait d'intercaler des lentilles ou des haricots entre deux productions de riz permet non seulement au sol de se régénérer, mais aussi aux paysans de bénéficier d'une source de revenus complémentaire.
Les hommes se chargent du travail du sol comme le labour tandis que les femmes s'occupent du repiquage des plants de riz et du désherbage. Le travail se fait souvent en communauté: les paysans se réunissent pour s'entraider un jour dans leur propre champ, le lendemain, dans celui du voisin, et ainsi de suite.
Le tableau formé par ces femmes qui, élégamment drapées dans leurs saris colorés, s'activent entre les rangées de plants, est fascinant. La main sûre et le geste précis, elles arrachent et rassemblent les mauvaises herbes que nos yeux, non habitués, parviennent à peine à différencier des plants de riz.
Il s'écoule 150 jours entre le semis du riz et la récolte, qui débute entre la mi et la fin octobre. Les plantes sont coupées avant d'être séchées puis battues. Le riz est ensuite transformé dans une minoterie.
L'autre aspect important pour l'amélioration des conditions de vie des paysans est la collaboration avec Fairtrade, grâce à laquelle les paysans touchent une prime du commerce équitable pour leur récolte. Cette prime, qui est versée à la coopérative, sert à financer des investissements pour soutenir l'agriculture ou bien des projets communautaires dans les différents villages.
L'utilisation de la prime est décidée sur une base démocratique. Les besoins varient d'une région à l'autre. A Kotabagh, par exemple, les producteurs ont choisi d'acheter un tracteur et d'autres engins agricoles et de les proposer à la location, tandis qu'à Bhinga, les paysans ont investi dans 40 "rickshaws".
Les directives Fairtrade prévoient également l'implication des femmes dans le processus de décision. C'est ainsi qu'elles disposent maintenant de leur propre atelier de couture. Autre investissement dont elles profitent largement: les foyers alimentés au biogaz. Elles n'ont maintenant plus besoin de se rendre dans la forêt, peuplée d'animaux sauvages dangereux, pour ramasser du bois de chauffage et profitent du temps ainsi gagné pour se retrouver, par exemple, dans l'atelier de couture.
Pris ensemble, tous ces petits changements constituent une avancée majeure dans la vie des petits producteurs. D'un côté, ils obtiennent de meilleures récoltes et, donc, de meilleurs revenus et, de l'autre, ils acquièrent de précieuses compétences qui leur permettent de gagner en autonomie. Le projet possède un rayonnement important: il compte désormais plus de 4000 membres, et les paysans sont de plus en plus nombreux à vouloir y participer.
Au-delà de l'impact social, ce sont surtout les méthodes de culture écologiques qui ont permis d'améliorer la qualité du sol et de l'eau et, par ricochet, celle du riz. Totalement convaincus par la qualité de ce riz, nous sommes ravis de pouvoir soutenir ce projet phare.
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Mit den Origine-Produkten ermöglicht Transgourmet den Gastronomen und Küchenchefs authentische und emotionale Produktgeschichten bis zum Tischgast zu erzählen. Jedes Origine Produkt verfügt über einen verständlichen und relevanten Nachhaltigkeitsmehrwert. Origine verbindet damit in einzigartiger Weise den Wunsch nach Nähe und Ursprünglichkeit mit gesellschaftlicher Verantwortung.
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Die Nachhaltigkeits-Kriterien der Eigenmarke Origine sind über drei eigene Rating-Stufen definiert. Good, Better, Best lauten die Rating-Levels mit zunehmenden Anforderungen in definierten Verantwortungsfeldern. Jedes Origine Produkt muss einer der Stufen entsprechen. Die Verantwortungsfelder werden vom Transgourmet Kompetenzteam festgelegt und orientieren sich an den in der Warengruppe bedeutendsten Nachhaltigkeitsthemen. Akzeptierte externe Labels wie z.B. die Bio-Suisse Knospe oder Programme wie BTS/RAUS werden in die drei Ratingstufen eingeordnet und sichern über die den Labels und Programmen zugrunde liegenden Detailkriterien und Zertifizierungsprozesse die Einhaltung der Standards. Bei Produkten ohne akzeptiertes externes Label legt das Transgourmet-Kompetenzteam die Zielkriterien fest, nach denen der Betrieb auditiert wird. Das Restaurant selbst muss sich nicht zertifizieren lassen solange es keine Drittlabels auf der Speisekarte zum Einsatz bringt.